mardi 5 mars 2019

VAN GOGH, l'éternel retour

At eternity’s gate



« IL REVIENT »  : texte off du premier film consacré à Van Gogh en 1948 par Alain Resnais.

 2018 : Sortie du « dernier biopic »  dans le cadre d’un matraquage médiatique, de la stratégie d’invasion par le réseau Netflix, (après Roma, oscarisé), concomitant (un gros mot) de l’installation  de VanGogh à L’atelier des Lumières, (Klimt avait fait la primeur d’un système d’immersion du visiteur dans des agrandissements géants de reproductions des toiles) comme si l’on pouvait confondre image et peinture,


 où la facture fait le sens. Entrée plus chère encore que le musée. OK, Amsterdam est un peu loin
Or donc au cinéma l’iconophilie Vincent continue. Le nombre de films a dépassé les scores de Rembrandt et Gauguin, (voir blog 2017), Cette fois sans anniversaire contrairement aux sorties de 1990. Mais dans une double actualité: une expo Schnabel aussi.
At the eternity’s gate Julian Schnabel , 2018. 
Willem Dafoe, Oscar Isaac, Mads Mikkelsen, Niels Arestrup, Emmanuelle Seigner, etc...

Julian Schnabel nous propose une immersion dans la tête de Vincent. 
Gros plan sur la performance de  Willem Dafoe très « habité ». Il accuse 20 ans de plus que VG -lequel n’a jamais paru jeune sur ses autoportraits- mais qui s’en soucie dans une hagiographie. (surtout après Le Christ de Scorsese ou le Pasolini d’Abel Ferrara et quelques rôles chez Lars van Trier).  
Donc cette prestation picturale esthétique dans un film pensé par un réalisateur peintre lui-même (son Basquiat était passionnant) dépasse les attendus d’un biopic standard.  Un projet de nous faire éprouver les états d'âme du peintre. Par des moyens techniques: 
Prises de vues avec tous effets de focales: gros plans, contre-plongées, surexpositions, auréoles de lumière.

À chaque séquence, la chromatisation de l’image s’adapte à une tonalité de la toile de référence , qu'on ne voit que rarement ou de sa contamination dans l’état mental du peintre : des bleus et verts aux jaunes éblouissants. 
Les tournesols sont morts de sépia tristes. qui s’accordent à l’invention du bambou.

Le récit part de la rencontre parisienne avec Gauguin pour s’attacher à la période Arles, et l’année d’asile de Saint Remy plus longue que dans les autres films introduit le récit dramatique de l'ancien militaire tatoué et le quasi duel oratoire avec le prêtre. 


Pour la symbolique et les références, Van Gogh se rend au Louvre, voir Veronese et Delacroix.  Le Combat de Jacob avec l'ange, qui inspira Gauguin en Bretagne.
Van Gogh préféra la Piéta. (cf infra/Cox).

Longs dialogues en face en face, coté médical/théologique et psy. Des saynètes anecdotiques, sales gamins, institutrice rétrograde, bergère terrifiée, contribuent au déclenchement des crises. 


Du coté des scènes d’atelier, gros plans de facture et d’adaptation de toiles fictives en cours aux modèles, (on reconnait Emmanuelle Seigner dans l’Arlésienne et Amalric en Gachet : de l'actualisation du motif en direct. Des chaussures plus "bad painting" qu'à époque. Mais, selon le réalisateur et scénariste:



Schnabel valide l’hypothèse du carnet de dessins oublié pendant un siècle, retrouvé récemment   mais à l’authenticité contestée;  Il révise le suicide en accident qui serait le mé-fait de deux frères jouant à Buffalo Bill.


La musique du film  : l’obsession de la course à la mort est doublée par le piano ostinato d’un bonne partition inspirée de Tatiana Lisovkaia,  La vision des fuites dans les paysages fait écho au court métrage d’Akira Kurosawa scandé par le Liszt des Années de pèlerinage.  


                                                             Et toujours le soleil..   


                                              Les VAN GOGH à l'écran.

Parabole du semeur... combien en sortiront?
Petit retour chronologique  sur l'artiste, qui, quelque soit le style de film construit LE  mythe fondateur de l’art moderne,  voir les études de Nathalie Heinich,  et  s'inscrit dans le concept de  survie fictionnelle des peintres  , selon Patrick Boucheron (cours du Collège de France: février18 sur FrCul). 
Chaque film oublie une part de la « vraie histoire » pour une fiction,  toujours réductrice et fonctionne en partie comme le souvenir d’un précédent film. 
Dans le cas des Van Gogh,  et des films sur les artistes, les réalisateurs sont peintres ou ont été formés à la peinture, sensibles aux oeuvres, ils privilégient  les « reconstitutions » de toiles; avec comme commentaire la source incontournable des Lettres de Van Gogh à son frère Théo.  dédiées aux commentaires en voix off. 
Dans tous les films  : le jaune, les jaunes, le soleil, avec ou sans Tournesols.  

Les relations entre les films forment une sorte de rhizome...

                            La Vie passionnée de Van Gogh

.
 Lust for life ,  Vincente Minelli, USA, 1956
Kirk Douglas,  Anthony Quinn :
La "version de référence »   pour tout biopic: une matrice sur laquelle tous ont grapillé.
Le générique est dédié aux musées, galeries et tous les prêteurs qui ont autorisé des reproductions.. Un récit chronologique avec quelques surprises :


Éclairage que seul Goya (au cinéma) aura repris..
Le scénario prend en compte toute la vie productive du peintre en commençant pas son exclusion de la mission évangéliste, et son envoi dans le Borinage, où les drames de la mine et la misère sont du pur Zola. Il faut loger « Les Mangeurs de pomme de terre ».
  Viré de son ministère; Premiers dessins de paysans en référence à Millet. 1883
Puis des séjours chez les parents, son rejet par la jeune veuve, le passage chez Mauve  à la Haye qui lui donne tous les «outils d’apprentissage» académique.



Qu’on retrouve dans le logis où il vit avec Christine la prostituée et le bébé. 



Accueilli à Paris chez Théo, les galeries chics, le père Tanguy, la rencontre avec  Gauguin:
Chez le Père Tanguy, avec Cezanne et Emile Bernard.
et les peintres impressionnistes y compris Seurat peignant la Grande Jatte. 
 Seurat: Scène inédite, jamais reprise.
L’année à Arles très colorée, (décors sur-peints) et très productive dans le détail des personnages et des lieux; 

les conflits avec Gauguin restitués avec réalisme  (le séjour à l’hôpital est très condensé), 

La fin à Auvers s’inscrit entre les paysages et le portrait du Docteur Gachet, les blés et les corbeaux: Une mort la pipe au bec.


Sont mobilisés les grands moyens de la comédie dramatique, au nombre de séquences, de figurants, et au nombre de peintures exposées, étalées n’importe où et n’importe comment; quelque soit le lieu..
il faut satisfaire les mécènes..
Qu'on se rassure ce ne sont pas les originaux !

Un bazar d’atelier que Gauguin tient à rationaliser avant de donner une première leçon de cuisine anti-pomme de terre par Gauguin en gilet bigouden.
Ouvrez les yeux, fermez les oreilles...

Kirk Douglas investit au maximum dans la sensibilité au rôle, mais on le reconnait, surhomme sportif..
Le genre héroïque est souligné par la musique plombante de Miklos Rozsa, mais Van Gogh n'est ni Ben Hur, ni Sherlock Holmes  (même thème). Hélas..

____________________________________________________________________   

À  L’origine la FORME documentaire :  Van Gogh d’Alain Resnais, 1948.    

Montage en Noir et blanc des peintures :   un générique didactique !! 




Restreint l’histoire à la production picturale entre 80 et 90 : aucun autre personnage -même Gauguin- n’est cité.  Tous les premiers films sur l'art, entre 1930 et 55 sont en noir et blanc;  valide pour les dessins, mais une aberration pour les couleurs de l'impressionnisme. 














Cette « première » coïncide avec l’édition du texte d’ Antonin Artaud : " Van Gogh, le suicidé de la société".
 Un essai écrit à la demande du galerie Pierre Loeb, à l’occasion de l’exposition de 1947 au Musée de l’Orangerie.  
Le film est réalisé en collaboration avec  Gaston Diehl, historien d’art qui fonda le Salon de Mai (avec Manessier Le Moal ou Pignon) et créa en 48 un Festival du film d’art  ( Gauguin en 1950). 


"Il revient"..










Une illustration sonore fort intéressante de Jacques Besse, (dans un style Darius Milhaud).  Ce  musicien finit ses jours dans un hôpital psychiatrique.  un destin de circonstance.. S'il était encore nécéssaire de jouer la carte de la maladie mentale, le texte très « pathétique » dit par Claude Dauphin sur un ton tragique inclut quelques rares extraits des lettres à Théo.

Et des commentaires du genre : « La nature le frappa au visage »; 

« Le feu désormais brula en lui.. »


« prisonnier de soi-même et des autres, solitaire, il s’échappa vers son destin .. » 
« les êtres et les choses paraissaient se confondre dans un même éblouissement" 
                      
 Et donc Un soleil en noir et blanc.....





Nombreuses répétitions avec zoom avant sur quelques toiles,  saturation et fin en défilement latéral vers le noir total. 
Cette tradition littéraire de la critique (sentimentale) oublie la dimension picturale, ce qu’Artaud en 1947, à peine sorti de l’hôpital psy de Rodez, ressentait profondément: quelques années d’art thérapie pour accuser les psychiatres, et au passage le Docteur Gachet du suicide de Van Gogh.  
Un texte terrible: 

« Il n’est pas ordinaire de voir un homme, avec, dans le ventre le coup de fusil qui le tua, fourrer sur une toile des corbeaux noirs avec au dessous une espèce de plaine livide peut-être, vide en tous cas, où la couleur lie de vin de la terre s’affronte éperdument avec le jaune sale des blés. 
Mais nul autre peintre que Van Gogh n’aura su comme lui trouver, pour ses corbeaux, ce noir de truffes, ce noir de « gueuleton riche » et en même temps comme excrémentiel des ailes de corbeaux surpris par la lueur descendante du soir » .  Antonin Artaud.
Avant dernière toile, juillet 1890.

         L'année 1990 : Anniversaire de la mort de Van Gogh.

REVESAkira KUROSAWA , 1989.  Un autre rêve: Les Corbeaux


Une séquence à l'intérieur d’un ensemble de récits sur les mémoires d'un Japon traditionnel, des visions de l'état tragique contemporain et de la passion de Kurosawa pour Van Gogh (un fait de société commun) lié à sa formation de peintre.  



Montage à partir des toiles filmées puis animées avec incrustations numériques. Le paysage est  « colorisé ».  Ce que Minelli avait déjà exploité. 
Partant du musée, on suit la course à travers les champs d'un « jeune Kurosawa » qui traverse les paysages et les dessins, puis en passant le pont  aux lavandières rencontre Van Gogh dans un champ de  blé.  Alternance de nature et de décors peints:






Dans la séquence suivante, le jeune peintre, minuscule  poursuit  à nouveau VG dans le champ aux corbeaux, avant de se refermer sur le paysage du musée. Coup de feu off. 

Vincent à l’oreille coupée et obsédé par le soleil, est incarné par  Martin Scorcese (producteur aussi du film). Kurosawa peintre de formation préparait ses films par des gouaches, les autres séquences d’un Japon d’après la bombe sont d’une picturalité sublime.
 Rêves; Après la bombe et le péril chimique...


Sans doute le meilleur des films inspirés par le peintre , et vraisemblablement celui qui a pu influencer Schnabel. par référence aux ruptures de plans et à la musique ici, Liszt. 

            


                        
                                            Vincent et Theo,  Robert Altman, 1990

Tim Roth, Paul Rhys, V Yordanov

Deux pieds dans le réel: 
Le générique ouvre dialectiquement sur une vente aux enchères d’un Tournesols (en 1988, à Londres pour 22M livres) quand le film débute sur les deux frères se disputant dans une masure. 


Un rapide passage chez Mauve, et dans une école d'art en 1883/84 et une très longue partie sur la période avec Christine. 


Le "panorama" : espace peint sur 360°, totalement illusionniste.
La personnalité de l’acteur Tim Roth accentue l’aspect caractériel et contestataire et le coté trash,  les dents pourries; Mais toujours selon les lettres à Théo.  Une vision de l’aspect prolétaire du monde, dans la sociologie que traque toujours Altman. Le film «choral» inadéquat ici fut très malmené par les critiques: son plus mauvais film ? pas sûr, on peut le revoir.

Une bonne contextualisation dans le « panorama » de paysage de la mer du nord , ou dans les scènes de galeries parisiennes ultérieures.

Tim Roth chez Caravage ??
 Vincent est en constante agitation, au nord comme à Arles dans les rafales; les toiles et les chevalets volent. Point d’oreille. 




Vladimir Yordanov (Gauguin) reprend la recette de la tomate basilic ; emprunt à Minelli.


 


Le Docteur Gachet (J.Pierre Cassel), très déstabilisé qu’on présente comme aussi malade que ses patients protège sa fille de toute proximité avec Vincent .  Ultime destruction de la toile avant la fin.


   
La vie de Théo occupe une grande part de la 2ème partie (en insistant sur les problèmes  d’emploi et d’argent, la siphyllis. 

Plus trivial qu’héroïque, Il finit nu et prostré dans un hospice.  Altman peint une fin du XIX ème siècle particulièrement sombre et naturaliste. Jo, la femme de Théo est assez « pragmatique », une grossesse boulimique; elle voulait se débarrasser de tout ce qui encombre son existence bourgeoise. Contrairement à l’histoire qui lui doit la conservation des lettres et la promotion des oeuvres.

_________________________________________________________________________________

                 Van Gogh ,  Maurice Pialat 1992.
Jacques Dutronc, Bernard LeCoq, Gérard Séty, Alexandra London,...


Un autre parti pris d'un auteur très investi dans l'étude de l'humain, et qui fut peintre : 

             il se charge des toiles en cours;  belle lumière du monochrome du titre.


Tout se passe à Auvers et Paris, dans une proposition humaniste dégagée du pathos, avec les paysans et le pas-si-simple-d’esprit (capable de jouer). Le coté "pince sans rire" de Dutronc qui a conservé son oreille, déplace le caractère vers une modernité un peu cynique.

Le scénario privilégie le rapport amoureux avec la fille du Docteur Gachet. plus humoriste et collectionneur que médecin.  "je ne suis pas médecin, il faut en chercher un autre", au chevet du mourant.  Pendant l'agonie, La vie de l'auberge continue...











Les  quelques scènes de genre sont empruntées aux impressionnistes,




 Scènes célèbres des «pensionnaires» au bord de l’eau (incontournable Elsa Zylberstein) dans une activité très lucrative.
La qualité du film de Pialat tient à des restitutions d'ambiance par la lumière, , ici la profondeur de champ, sans la "recopie" des tableaux d'époque.












 Le cabaret-bordel avec Toulouse Lautrec  en fond met en scène l’absinthe, suit  un  clin d’oeil à la Valadon et une vision prolétaire militante: mémoire de 70, montée des socialismes.  Séquence magistrale qui transfigure le simple portrait de l'artiste en film politique.

 Pialat ou La foi dans la lutte  collective...
_________________________________________________________________________________
                          Vie et mort  de Vincent  Van Gogh,   Paul Cox 1990 . 

"post mortem"...
Documentaire, Australie.


Lecture par John Hurt de quelques lettres de Vincent à Théo sur le trajet de vie illustré des dessins et peintures, entrecoupé de bruits et images de trains sur paysages flous.  Il a suffi au réalisateur d'être né en Hollande pour se trouver un ancêtre?












Une sorte de démultiplication du premier court métrage d’Alain Resnais : 
Un récit en montage de reproductions des dix années de création: masures et mineurs, puis dessins et peintures en couleur.
Quelques rares scènes de complément sont jouées en studio : La prostituée enceinte, puis Paris réduit à une Madame Arthur de cabaret.. Nombreuses images de l’hôpital  de Saint Rémy de Provence;  dominante tragique et version noire du monde, subtilement déclamée.        
                                                 
Le réalisateur évacue les épisodes du missionnaire, mais tout le choix des images et des extraits des Lettres à Théo précipite l'interprétation mystico-désespérée.... 




Les musiques de Vivaldi (pas d'été)  en rajoutent:  la Via del Sepulccro, (!) On y est déjà.

                                              Un soleil  plus que glauque…

_________________________________________________________________________________
 Le Soleil  comme porte extra temporelle..
Un autre genre: la fiction anachronique: 



              
Vincent et moi ,  Michael Rubbo, 1990
Franco- Canadien.
 Vernon Dobtcheff, Tchéky Karyo. 
 Une aventure fantastique  …pour adolescents : les voies de l’imaginaire sont pénétrables..

Le Douanier Rousseau au secours de la foret, écologie pédagogique .
Jo, une jeune étudiante canadienne en art, très douée (!)  capable de construire un décor façon Douanier Rousseau et fascinée par Van Gogh vend un dessin à un trafiquant d’art,
le Pr Winckler, sosie du Docteur Gachet. (c'est aussi le nom d'un peintre contemporain spécialiste de copies du XVIIè, coïncidence?)







Pour les copies, le plan est bon.. Le Japonais est forcément
le bon client .. Dobtcheff mieux que bon, dans tous les mauvais coups..




  Le dessin passant pour un Van Gogh de jeunesse est acheté par un japonais, une  vraie fortune. Le trio Jo,  son ami Felix et un journaliste partent à Amsterdam à la recherche du dessin, rencontrent un petit jeune futé en bateau et découvrent aussi le réseau du faussaire, un Van Gogh avait été volé, ils le trouvent... 


C'est le Facteur Roulin qui s'y colle.
Dans ses rêves, croyant à l'aide de Vincent pour résoudre l'affaire du dessin, 

Jo se trouve projetée dans le soleil et à travers le Ciel Étoilé dans un passé très précis: elle rencontre Van Gogh, dans un chemin, à Arles son matériel sur le dos, partage son casse-croute et reviendra avec un tableau de  La chambre.  On peut rêver, la téléportation fonctionne ! mais c'est assez sympathique.   





En pré-générique, un entretien de Jeanne Calment qui témoigne de l’aspect antipathique de Van Gogh qu’elle « aurait connu ».  (dans la série les faussaires, les infos récentes sur l’âge de la dame laissent à penser qu'elle n'avait pas 114 ans ce jour-là...)

. Vincent et moi: Jo dans la chambre avec Vincent / Tcheky Karyo.
Le pire pour la fin: 
                        La passion  Van Gogh,  2017
Film d’animation britannique/polonais  par  Dorlota Kobiela  et Hugh Welchman.




tourné avec acteurs et « repeint ». Une tendance nouvelle de vulgarisation qui a aussi frappé Gauguin en 2015.  Une  maladie transmissible  à éviter comme la peste.










Passion dans le sens le plus douloureux!!!




Kurosawa doit se retourner dans sa tombe, et même incinéré, reviendrait porter plainte.



In fine,  Le Vincent de Schnabel n'est pas mal, 60 ans d'expérience!!! 
Au suivant.......


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire